Traitement et chirurgie du syndrome rotulien à Paris

Comment traiter le syndrome rotulien ?

La plupart du temps, le port d’une paire de semelles de posturologie, associées à une bonne rééducation et un traitement chondroprotecteur (Chondraline) suffira.

Toutefois, il peut parfois être nécessaire d’opérer le genou pour des douleurs de rotules.



La majorité du temps, il s’agit d’une rotule instable et la chirurgie consistera surtout à stabiliser celle-ci. Des gestes complémentaires peuvent parfois y être associés (traitement des lésions cartilagineuses notamment).

Dans quel cas l’opération est-elle inévitable ?

Lorsque la rotule est stable, on peut parfois être amené à opérer en cas d’échec d’un traitement médical bien conduit :

• En cas de lésions cartilagineuses de petite taille, on pourra traiter les lésions localement sous arthroscopie par la technique des microperforations (de Pridie) afin de stimuler la repousse d’un cartilage de comblement qui soulagera les douleurs ;
• Quand les lésions cartilagineuses sont trop étendues (arthrose), on pourra encore proposer une technique de correction :
• Lorsque la rotule frotte de manière exagérée au bord latéral du fémur, on peut proposer de supprimer la zone conflictuelle. C’est la patellectomie longitudinale externe.
• Lorsque la rotule est instable, on associera une ostéotomie de médicalisation de la tubérosité tibiale antérieure à une section de l’aileron latéral.
• Lorsque l’arthrose est beaucoup trop avancée, une prothèse unicompartimentaire fémoro-patellaire ou une prothèse totale du genou est bien souvent le seul traitement. On réservera ce traitement à des patients de plus de 55 ans.

Quel que soit le traitement chirurgical proposé, il faudra toujours y associer des mesures générales pour éviter la récidive précoce ou l’échec du traitement chirurgical (perte de poids, port de semelles orthopédiques…).