Autres pathologies du genou

Pathologies du genou et traitement à Paris 16e

La Clinique du Genou à Paris, dans le 16e arrondissement, est spécialisée dans les pathologies du genou. Elle vous accueille pour toute consultation : arthrose, syndrome rotulien, lésion du ménisque, entorse, ligaments croisés.

DIVERS BOBOS

L’OSTÉOCHONDRITE


C’est une pathologie qu’on rencontre le plus souvent chez l’adolescent, mais que l’on peut voir à n’importe quel âge. Un fragment de cartilage et d’os s’abîme, peut être après que le vaisseau sanguin y arrivant se bouche.


Cela conduit à des douleurs qui peuvent disparaître si le vaisseau se débouche et que le fragment d’ostéochondrite reprend vie.


Parfois, hélas, le fragment finit par se détacher dans le genou, formant une petite bille gênante et douloureuse. Une arthroscopie permet de la retirer. Mais cela laisse un petit cratère qui peut évoluer vers l’arthrose.


Lorsque le fragment est assez gros, on peut envisager de le visser, ou de pratiquer une greffe.


Illustration de ostéochondrite femoral inferieur illustré par Dr Slomka
Radio de la MALADIE D’OSGOOD-SCHLATTER

LA MALADIE D’OSGOOD-SCHLATTER


À l’adolescence, la zone d’insertion du tendon rotulien sur le tibia peut devenir douloureuse. Sur les radios, on voit cette zone (tubérosité tibiale antérieure) qui est fragmentée en petits morceaux au lieu de former un fragment osseux homogène. C’est le problème décrit jadis par les docteurs Osgood et Schlatter.


Il suffit de suspendre les sports le temps que cela passe. On peut néanmoins faire de la natation, voire du vélo. Généralement, tout rentre dans l’ordre à la fin de la croissance, vers quinze-seize ans chez la fille, dix-huit chez le garçon. On prescrit aussi des semelles orthopédiques pour absorber les chocs et reposer le tendon rotulien.


Lorsque la maladie est mal soignée, il peut parfois persister une gêne au niveau de la zone anciennement malade.

TENDINITE DU TENDON ROTULIEN


C’est une inflammation chronique du tendon rotulien, entre la rotule et le tibia. Elle n’est pas grave, mais casse-pied !


En effet, la tendinite nécessite un repos sportif souvent très long pour disparaître. Si l’on reprend le sport trop vite, l’inflammation repart de plus belle. On aide à éteindre l’inflammation par des pommades anti-inflammatoires, parfois une attelle d’immobilisation.


Très rarement, la tendinite devient rebelle au traitement même au repos, et justifie une intervention chirurgicale (peignage du tendon rotulien).

LA TENDINITE DE LA PATTE D’OIE


La patte d’oie est une région au nom poétique où s’insèrent à la partie interne du genou certains tendons.


Ceux-ci peuvent s’enflammer (grands sportifs, marathoniens).


Une abstinence sportive est alors nécessaire, souvent longue, pour éteindre cette inflammation qui ne demande qu’à reflamber…

LA CHONDROCALCINOSE ARTICULAIRE


C’est le dépôt anormal de calcium dans l’articulation, qui se traduit par des douleurs et l’apparition d’un liséré blanc sur les radios entre fémur et tibia.


Elle est découverte très souvent à l’occasion de lésion méniscale : les ménisques, encrassés par ces dépôts de chondrocalcinose, deviennent plus fragiles. Il faut toujours rechercher une cause endocrinienne (thyroïde). Le plus souvent on ne trouve aucune cause.


L’arthroscopie permet de traiter les lésions méniscales et de laver en partie la chondrocalcinose. Mais elle finit le plus souvent par redevenir douloureuse après quelques années.

LA FRACTURE DE ROTULE


C’est une urgence. Elle nécessite le plus souvent une opération pour remettre les différents fragments en continuité (par un cerclage et un haubanage).


Parfois la fracture est verticale, et peut être traitée par une simple attelle sans opération.


Le cartilage du genou est toujours atteint lors de la fracture, et finira par refaire parler de lui des années après lors d’une évolution en arthrose.

LES FRACTURES DU FÉMUR ET DU TIBIA


Elles sont quasiment toujours chirurgicales, surtout lorsque les fragments sont déplacés.


Le fémur nécessitera une ostéosynthèse des condyles par des vis, des plaques, des lames plaques… Le tibia nécessitera un relèvement du plateau tibial par greffe, renforcé par une ostéosynthèse (vis, plaque, lame plaque).


Quand la surface articulaire est touchée, un risque d’arthrose à moyen terme est presque inéluctable.

L’ARRACHEMENT DU MASSIF DES ÉPINES TIBIALES


Lors d’un accident identique à ceux qui touchent le ligament croisé antérieur, les épines tibiales peuvent être arrachées : c’est normal, car le ligament croisé antérieur s’y insère.


Selon le cas, une immobilisation ou une opération permettra de « recoller » ce massif en bonne position. La consolidation dure environ trois mois.


Le problème est celui du ligament croisé, qui a souvent été abîmé lors de l’arrachement des épines, et qui peut engendrer une instabilité secondaire de ce genou. Les sports à pivots sont alors à proscrire. Une intervention peut aussi être nécessaire sur le ligament croisé.

GREFFE DE CARTILAGE


C’est une technique qui est encore du domaine de la recherche, car ses résultats sont inconstants. Elle consiste à prélever un fragment de cartilage, à le cultiver en laboratoire pour augmenter son volume et sa surface, puis le regreffer dans le genou. Parfois la greffe prend, parfois non…


On peut aussi prélever des petites pastilles de cartilage et d’os dans une zone peu utilisée du genou, pour les regreffer en un temps sur la zone malade.


Les greffes de cartilage ne sont concevables que pour une petite surface abîmée, chez un sujet jeune, surtout après un accident. Elles ne marchent quasiment pas pour les problèmes de rotule, ni pour l’arthrose héréditaire.



Les greffes de cartilage seront un jour supplantées par l'utilisation des cellules souches.

L’OSTÉOTOMIE TIBIALE DE VALGISATION


C’est une intervention pratiquée de manière rarissime à la Clinique du Genou. Elle est supposée décharger la partie interne du genou lors d’une arthrose interne. Elle consiste à couper le tibia pour le positionner différemment.


Ses suites sont en fait très pénibles. Et l’arthrose finit la plupart du temps par continuer d’évoluer, nécessitant la prothèse de genou.


Cette intervention, censée retardée la prothèse de genou, est donc de moins en moins recommandée du fait des progrès des prothèses.

Illustration de

LA SECTION DE L’AILERON ROTULIEN EXTERNE


C’est une alternative à l’ancienne chirurgie de transposition de la tubérosité tibiale antérieure (TTTA). Elle consiste à recentrer la rotule lors d’une arthroscopie en sectionnant l’attache externe de cette rotule et du tibia, l’aileron rotulien externe. Cette intervention, rare, est pratiquée en cas d’échec du traitement médical du syndrome rotulien.

LA LUXATION DE LA ROTULE


Lors d’un accident, d’un faux mouvement parfois banal, la rotule sort de son rail et se luxe. Le genou se bloque et fait bien sûr très mal. La plupart du temps, la rotule revient dans son rail soit spontanément, soit après quelques minutes de repos, soit avec l’aide de l’urgentiste à l’hôpital, voire du chirurgien.


Cette luxation est pratiquement toujours la conséquence d’une forme un peu anormale du genou. Mais une simple rééducation suffit à faire rentrer les choses dans l’ordre en quelques semaines. Et la luxation ne se reproduit pas.


On n’opère quasiment jamais ces luxations. Seules les luxations multirécidivantes nécessitent des interventions pour déplacer la rotule, retendre certains muscles et ligaments.

LE SYNDROME DE L’ESSUIE-GLACE


Cette pathologie - dont le nom prête à rire - traduit un frottement répété de deux structures du genou. Le tendon du fascia lata, également appelé « tractus ilio tibial », est un long et fin tendon qui part de la cuisse pour rejoindre le genou. Chez certaines personnes, le tendon vient frotter sur le côté du fémur, au niveau du condyle latéral. On parle de conflit.


La pathologie se manifeste par des douleurs qui apparaissent au bout d’un temps donné, le plus souvent lors de la pratique d'un sport. Ce temps est presque toujours le même. Par exemple, après 20 minutes de course à pied, les douleurs apparaissent et ne cessent qu’à l’arrêt de l’effort. Il n’y a aucun symptôme en dehors des efforts sportifs.


Le traitement associe la rééducation chez un kinésithérapeute et des semelles de posturologie. Bien souvent, le traitement médical suffit. Rarement, des infiltrations ou de la chirurgie sont nécessaires.

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